Capel, les Américains du nom de [IV]
Roturiers étrangers
Personnages réels.
À Balbec, le comte de Crécy explique au Héros que la similitude de nom ne prouve rien et que le Charles Crécy américain qu’une Guermantes a épousé n’est pas son parent. De même, illustre-t-il, les Capel citoyens des États-Unis, n’ont pas de lien avec les aristocrates britanniques d’Essex, dont le premier comte s’appelait Arthur Capel.
*Quand je sus qu’il était un vrai Crécy, je lui racontai qu’une nièce de Mme de Guermantes avait épousé un Américain du nom de Charles Crécy et lui dis que je pensais qu’il n’avait aucun rapport avec lui. «Aucun, me dit-il. Pas plus-bien, du reste, que ma famille n’ait pas autant d’illustration — que beaucoup d’Américains qui s’appellent Montgommery, Berry, Chandos ou Capel, n’ont de rapport avec les familles de Pembroke, de Buckingham, d’Essex, ou avec le duc de Berry.» (IV, 338)